Pages

Affichage des articles dont le libellé est Visite amie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Visite amie. Afficher tous les articles

mardi 26 juin 2012

Au fil des blogs, au fil des rencontres


La maison IV de chiffre, édifiée en 1493


Cette année serait-elle celle des rencontres avec nos amies blogueuses? Wens (En effeuillant le chrysanthème) et moi avons fait deux agréables rencontres.


Pendant notre séjour à Paris, début Juin, nous avons fait la connaissance de Miriam (carnets de voyages). Nous avons vu ensemble la belle exposition sur Cima da Conigliano, un peintre vénitien de la fin du XV siècle. Nous nous  sommes promenés dans les allées du jardin du Luxembourg  puis avons parlé voyages et littérature dans un café. Nul doute qu'elle viendra nous rendre visite à Avignon! N'est-ce pas Miriam?)

Lundi 25, c'est Aifelle ( Le goût des livres) qui était sur Avignon avec son amie Michèle. Elle est installée au pied du Luberon et visite la région assidûment! Je suis sûre que vous verrez des photographies du Palais des Papes que nous avons visité ensemble au moment où la cour d'Honneur se pare pour le Festival. Après la visite de la ville nous avons terminé la soirée chez nous où les discussions n'ont pas chômé. J'ai trouvé en Aifelle une alliée pour défendre le grand Gérard Philippe bassement attaqué par Wens. N'est-ce pas Aifelle?

Des rencontres très sympathiques....

vendredi 11 juin 2010

Visite amie : l’atelier d’écriture de Gwenaelle

Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques,  des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. J’ai décidé de les “collectionner”.




Jeune fille écrivant :  Berthe Morisot

Dans son blog Skriban, les carnets d'un écrivain public , Gwenaelle nous invite chaque Dimanche à un atelier d'écriture. Semblable en cela aux écrivains de l'Oulipo (l'Ouvroir de Littérature Potentielle) qui pensent que l'obéissance à des règles strictes, à des contraintes rigoureuses, permet l'essor de l'imagination, Gwenaelle à partir de situations imposées, de mots inventés ou évocateurs, libère notre imaginaire et.. .oui, ça marche ! Nous écrivons!

Un exemple?

un texte de Gwenaelle, elle-même, imaginé à partir d'un voyage en TGV...

Le DRH n’aimait pas le TGV…

Allô? Ah, Philippe! Attends que je t’en raconte une bonne. Dimanche soir, je revenais de mon séminaire, à Rennes. Le thème en était : Les effectifs, une variable d’ajustement comme les autres? Passionnant, cette rencontre, vraiment. Dommage que tu n’aies pas pu venir. Ce qui a été dit n’a fait que confirmer ce dont j’étais déjà persuadé. Il y a du gras partout, c’est évident, il faut couper. Par contre, ce retour, quelle galère! J’étais furax. Je devais prendre le jet de la société mais cet imbécile de Desrosières avait oublié d’en faire la réservation. J’ai dû prendre quasiment au vol – ah! ah! façon de parler – le dernier TGV. Une vraie catastrophe! J’abhorre les transports en commun. Il fait chaud, ça sent mauvais. Plus une seule place en première et la seconde, bondée. Là aussi, je te jure, il est temps de faire bouger les choses. Ces petits fonctionnaires nantis vont chanter une autre chanson quand tout ça va passer au privé. J’ai pris le contrôleur à part, l’ai sommé de me trouver quelque chose. Je ne peux rien faire! Voilà tout ce qu’il a pu répliquer. Je l’aurais étranglé.

 Vous lirez la suite dans le Skriban.

Un  autre exemple? Sur le même sujet le début du texte de Clara

 La giffle

 -Clothilde,  par ici ! Pardon, Monsieur, excusez-moi  de vous déranger.

Je regarde le couple avec qui nous allons  partager le voyage jusqu’ à Paris. Des gens à la retraite. Vu comment ils sont habillés,  ce sont des gens  de la campagne. L’homme lit « Ouest-France » et la femme tricote. C’est étonnant d’ailleurs qu’ils soient en première classe. Clothilde s’assied côté  fenêtre sinon elle a mal au cœur. Comment peut- on avoir mal au cœur alors qu’il fait nuit et qu’on ne voit vient rien du paysage ?  D’ailleurs, j’aurais préféré qu’on parte plus tôt dans la matinée mais notre gendre n’aurait pas pu venir  nous chercher à la gare.  Le wagon est bondé : des hommes d’affaires qui pianotent sur leur portable et quelques personnes de nôtre âge.

Mon épouse, à son habitude,  ne peut s’empêcher de nouer la conversation avec la femme  assise en face d’elle.

-Oh, c’est joli ce que vous faites !

 Vous lirez la suite dans le Skriban.


Et à Dimanche, peut-être, dans l'atelier d'écriture de Gwenaelle?

dimanche 16 mai 2010

La littérature régionale est-elle affaire de ploucs ?

Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques,  des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. J’ai décidé de les “collectionner”.

  
Dans un article de son blog Scriptural intitulé La littérature régionale est-elle affaire de ploucs? Schlabaya dénonce le parti pris d'un article de Laurent Simon paru sur le site Zone Littéraire. Que l'article date de 2007 ne change rien car il est, a été, et malheureusement sera, je le crains, toujours d'actualité dans un pays centralisé comme la France. Il y a dans notre pays un  rejet de toute littérature française quand elle ne vient pas de Paris!

Le parisianisme aigu est, en effet, une maladie bien connue dont est atteinte une certaine frange culturelle, mineure, mais qui fait la loi et qui rejette comme inférieur tout ce qui n'est pas de son cercle! J'en profite pour affirmer ce qui est pour moi une évidence : il n'y a pas de littérature régionaliste, il y une bonne ou un mauvaise littérature et si elle est bonne, elle devient universelle.
Jean Giono
Si l'on s'en tient aux affirmations de Laurent Simon... 
"ces romans sont corps et âmes des utopies : une sorte de panthéisme littéraire, où le paysan est la terre et la terre est paysanne. En une conception finalement très rousseauiste, et complètement idéalisée, de la vie au contact de la nature matricielle : une sorte de mythologie païenne."
... l'on doit considérer les oeuvres de  Frédéric Mistral, de Giono, Bosco (ciel! des provençaux!) ou de George Sand pour ne citer qu'eux..  comme nulles. Et pourquoi pas Rousseau lui-même? Ou Virgile? Ah! j'oubliais, eux? non! Ils ne sons pas nés en province française!
Lisez donc  l'article de Schlabaya dans Scriptural (extrait) :
J'ai lu avec ahurissement et consternation, sur le site "Zone littéraire", un article, intitulé "Ouvrez le terroir-caisse !", dont le seul but est de dénigrer à l'envi la littérature dite régionale ou de terroir. Libre à chacun, bien entendu, d'exprimer librement son avis sur quelque ouvrage ou genre littéraire que ce soit - étant sous-entendu que la critique en question est également susceptible à son tour d'être critiquée. En l'occurrence, il y a de quoi s'en donner à coeur joie... Daté de 2007, ce billet d'humeur bilieuse commis par un certain Laurent Simon, a des relents assez malodorants.

Tout au long de son réquisitoire, Simon Laurent dénonce le fait que la littérature régionale, bien que peu médiatisée, se vend très bien, et rapporte donc aux auteurs et aux éditeurs des revenus conséquents. Il insinue évidemment qu'il s'agit là d'un fond de commerce peu honorable. Ce monsieur n'a sans doute pas réalisé que, dans un système capitaliste, toute entreprise privée est effectivement contrainte à la rentabilité. Il lui a sans doute échappé que même des maisons d'édition comme Actes Sud, P.O.L. ou Picquier, sont également soumises aux lois du marché, et tenues de générer des bénéfices. Toujours est-il que la prospérité d'une collection comme Terres de France  constitue à ses yeux un scandale qu'il convient de montrer du doigt. "Du propre aveu de Jeannine Balland, les à-valoir versés aux auteurs sont plutôt importants." Un "aveu" dont il conviendrait de rougir, sans doute ? Rétribuer équitablement les auteurs dont on publie les ouvrages, voilà qui est en effet répréhensible ! persifle-t-il...

dimanche 11 avril 2010

La Saga du fer à repasser

J'ai parlé  récemment  ( Montaigne, les blogueuses et la critique ) des insultes essuyées par Cynthia et ses contes defaits de la part d'un écrivain dont elle n'avait pas apprécié le roman. Celui-ci lui a suggéré en quelque sorte de retourner à son repassage et à la lecture de romans de la collection Harlequin.

Ce qui a inspiré Cécile Quoide 9  autoportrait au fer à repasser
Et voilà que  d'autres ont relevé le défi et c'est ainsi qu'est née ce que l'on peut bien appeler la saga du fer à repasser.
Je ne peux résister à vous donner un échantillon :

51842663_p.1271021870.jpg


harlequin.1271022921.jpg
Et le roman de Cinthya Gazouilla paru chez Harlequin

51770503.1271075173.jpg
Superbe planche à repasser avec lecture intégrée


Et puis, bien sûr, courez vite lire les "zôtres" comme dirait Cécile!

dimanche 4 avril 2010

Ma collection : Comme un petit coquelicot…

Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques,  des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. J’ai décidé de les “collectionner”. Je vous invite à aller lire la suite et écouter la chanson de Mouloudji sur le blog d'une passionnée de lecture , Dominique, Ivre de livres, dans  A sauts et à Gambades
1384851035.1270395133.jpg

Le pavot est la plus belle des fleurs.
Au moindre
 Vent il oscille, délicatement froissé :

D’une grâce, sans nul effort, insurpassée,

Il se hausse, corolle et coupelle, pétales

Qu’un chiffonnier a sortis de son précieux

Tiroir.

Robert Marteau - Rites et offrandes - Champ Vallon

samedi 25 avril 2009

Le vent parle en silence…


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. J’ai décidé de les “collectionner”.

Allez voir la beauté de l'image et du texte de Bruno dans Carnet de bord  et sur son site professionnel.

img_5645sansa_modifie-2_redimensionner1238945957.1240651546.jpg

Quand la beauté attire la beauté dans un souffle à l’idée d’une durée éternelle. De ma rêverie, ou l’intranquillité berce mes nuits, je m’envole dans un délire délicieux ou l’imagination me porte en douceur. Je ne suis plus heureux qu’au banc de mes pensées.
Bruno De cuyper
 J’entends passer le vent, - et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d’être né.
Le Gardeur de troupeaux
Fernando Pessõa

mercredi 4 mars 2009

Poésie : Joubarbes


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. j’ai décidé de les “collectionner”. 
Le blog Pêle-Mêle  de Jeandler  est  dédié à la nature et la poésie, une belle alliance entre l'image et les vers qui célèbrent la beauté des plantes et des arbres dans leur simplicité et leur humilité.
rocher-4-010copie1231265977.1236111807.JPG

Les joues bien roses

serrées l’une contre l’autre

sourire aux lèvres

Les soeurs sont à l’abri

au chaud au creux du rocher