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jeudi 30 mai 2013

Vous aimez les chats et les débats cornéliens? Allez voir Ô rage! Ô desespoir! Ô baby ennemi!



Chat Mô

Amoureux des chats? Allez voir le billet O rage! O désespoir! O baby ennemi!  ou les mémoires d'un chat malheureux dans le blog Graine de maison. Sur fond de tragédie cornélienne, vous assisterez au martyre d'un pauvre chat qui ne demande pourtant pas beaucoup à la vie : un simple bol de croquettes et une caresse de ses "parents"! A voir aussi l'article d'un chat (Mo) assassin.

mardi 26 juin 2012

Au fil des blogs, au fil des rencontres


La maison IV de chiffre, édifiée en 1493


Cette année serait-elle celle des rencontres avec nos amies blogueuses? Wens (En effeuillant le chrysanthème) et moi avons fait deux agréables rencontres.


Pendant notre séjour à Paris, début Juin, nous avons fait la connaissance de Miriam (carnets de voyages). Nous avons vu ensemble la belle exposition sur Cima da Conigliano, un peintre vénitien de la fin du XV siècle. Nous nous  sommes promenés dans les allées du jardin du Luxembourg  puis avons parlé voyages et littérature dans un café. Nul doute qu'elle viendra nous rendre visite à Avignon! N'est-ce pas Miriam?)

Lundi 25, c'est Aifelle ( Le goût des livres) qui était sur Avignon avec son amie Michèle. Elle est installée au pied du Luberon et visite la région assidûment! Je suis sûre que vous verrez des photographies du Palais des Papes que nous avons visité ensemble au moment où la cour d'Honneur se pare pour le Festival. Après la visite de la ville nous avons terminé la soirée chez nous où les discussions n'ont pas chômé. J'ai trouvé en Aifelle une alliée pour défendre le grand Gérard Philippe bassement attaqué par Wens. N'est-ce pas Aifelle?

Des rencontres très sympathiques....

dimanche 26 septembre 2010

Naissance d’une étoile

 Le blog Des jours et des nuits  vient de naître avec ce beau texte d'Emma que je vous invite à aller lire chez elle. Un bon dimanche poétique!

…car les blogs sont comme des étoiles. On se déplace de l’un à l’autre d’un clic de souris, d’un mouvement du doigt. Comme le Petit Prince, on les visite dans le désordre, on pioche un mot ici, une photo là. Parfois un titre fait mouche et on se dit, je reviendrai… et puis on poursuit son voyage à saute-moutons, d’hyperlien en hyperlien, tel un petit singe facétieux sautant de liane en liane.
L’herbe est plus verte dans le cyber-espace… ou le papier plus tendre sous la plume virtuelle. Les mots s’impriment tout seuls, et puis voyagent, pliés en quatre dans un bateau de fortune qui vogue et parfois fait des vagues…
Profondeur merveilleuse ou canopée bruissante dans l’aube nouvelle, la blogosphère reçoit ces messages venus d’ailleurs ou de nulle part, les recueille au creux des mains qui se tendent. L’impression soudaine de n’être plus tout à fait seul…
Etre entendu, c’est déjà beaucoup.
Les compagnons Troubadours  de  Celsmoon:
Edelwe, Mango, Abeille, Emmyne, Chrestomanci, Mariel, Laurence , Ankya, Herisson08, Anjelica , George, Uhbnji , Fleur, Esmeraldae, Armande, Satya, Zik, Lystig, Amos, Bookworm, Emma, Julien, Marie, Yueyin , Soie , Alex , Hambre , Katell , Mathilde, Schlabaya, Hilde, Saphoo, La plume et la page, Tinusia, Chrys, Roseau, MyrtilleD, Cagire, Caro[line], L’or des chambres, Violette, claudialucia, Séverine, Maggie, Sev, Azilis.

samedi 25 avril 2009

Le vent parle en silence…


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. J’ai décidé de les “collectionner”.

Allez voir la beauté de l'image et du texte de Bruno dans Carnet de bord  et sur son site professionnel.

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Quand la beauté attire la beauté dans un souffle à l’idée d’une durée éternelle. De ma rêverie, ou l’intranquillité berce mes nuits, je m’envole dans un délire délicieux ou l’imagination me porte en douceur. Je ne suis plus heureux qu’au banc de mes pensées.
Bruno De cuyper
 J’entends passer le vent, - et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d’être né.
Le Gardeur de troupeaux
Fernando Pessõa

mercredi 4 mars 2009

Poésie : Joubarbes


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent,  dont j’aime l’idée et l’écriture. J’ai envie de les conserver pour les relire. j’ai décidé de les “collectionner”. 
Le blog Pêle-Mêle  de Jeandler  est  dédié à la nature et la poésie, une belle alliance entre l'image et les vers qui célèbrent la beauté des plantes et des arbres dans leur simplicité et leur humilité.
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Les joues bien roses

serrées l’une contre l’autre

sourire aux lèvres

Les soeurs sont à l’abri

au chaud au creux du rocher

lundi 2 février 2009

Surdité du bord de mer…


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent, que je trouve intéressants, dont j'aime l'idée et l'écriture. J'ai envie de les conserver pour les relire. J'ai parfois envie aussi d'y répondre pour dire mon accord ou mon désaccord, pour noter mes réaction personnelles, bref, j'ai décidé de "collectionner" pour réfléchir ou réagir. Il s'agit d'une sorte de recueil dont j'aurai glané les feuilles de-ci, de-là et que je retrouverai dans Ma Librairie.

                                                       Le coquillage Gustave Moreau

Ce texte écrit par Sophie Poirier dans son blog L'Expérience du désordre m'a touchée parce qu'il me rappelle combien la vie est fragile, le bonheur éphémère.

Parce que mon oreille gauche s'était bouchée soudainement (j'entendais la mer dans le coquillage, sans le coquillage), l'ORL après avoir soigné mon ouïe pertubée (je n'ai rien contre entendre l'océan et les vagues, bien au contraire, mais seulement quand je suis face à la mer…), donc il m'a soigné pour une perte d'ouïe à l'oreille gauche et il m'a prescrit un IRM.

C'est ce tube dans lequel tu entres allongé, tu restes immobile, là comme ça, la tête coincée, tu te prends facilement pour un cadavre dans son cercueil alors forcément tu flippes un peu… Le radiologue te met dans la main une poire qui sert de lien avec le monde extérieur. Au cas où tu paniques…

Elle m'a dit :  Vous pouvez fermer les yeux. C'est ça qui fait peur. Donc conseil : garder les yeux ouverts (comme dans la vie, tu changes rien, tu restes vigilant et attentif)
Ils ont bricolé une sorte de petit miroir au-dessus de toi. Si tu regardes, tu vois ce qu'il y a devant le tube, des écrans, des gens qui passent, un bout de ton orteil qui dépasse… C'est beaucoup mieux que l'obscurité.

Ça dure un quart d'heure. De temps en temps, une sirène retentit, comme si la machine avait détecté de quoi sonner l'alerte. Au début j'ai cru qu'ils écoutaient de la techno, mais non c'est le bruit des machines. Avis aux amateurs de musique façon Pierre Henry, il y a du son et du rythme à aller enregistrer.

Après, le chef des IRM vient te dire le résultat. Pour moi c'est normal. Monsieur Piton me l'annonce vite fait, dans un petit bureau. Mon amoureux est, lui, dans la salle d'attente.

J'imagine si le pire était dit, là, dans ce bureau comme celui du KGB, toute seule. Et après le parking de la clinique, -5° dehors, un amoureux ébahi et toi qui pleures…
C'est donc ainsi qu'on peut apprendre des très mauvaises nouvelles. C'est moche.

Au lieu de ça, on a fait les veinards, on a ri, oui, oui, j'ai bien un cerveau.

Mais je pense à la vie qui est courte, souvent brutale. Aux autres qui sont sortis d'ici sans fous rires, avec les vertiges et les peurs.
Je pense à mon père aussi.

dimanche 18 janvier 2009

Nébuleuse du coeur, nébuleuse de l’âme


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent, que je trouve intéressants, dont j'aime l'idée et l'écriture. J'ai envie de les conserver pour les relire. J'ai parfois envie aussi d'y répondre pour dire mon accord ou mon désaccord, pour noter mes réaction personnelles, bref, j'ai décidé de "collectionner" pour réfléchir ou réagir. Il s'agit d'une sorte de recueil dont j'aurai glané les feuilles de-ci, de-là et que je retrouverai dans Ma Librairie.





Van Gogh : nuit étoilée



Nébuleuse du coeur, nébuleuse de l'âme


Dans Le Monde, j'ai lu ce beau texte, une chronique de Beltégeuse:

Il parle de l'interférence entre science et poésie, paraphrasant et adaptant la célèbre formule de Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruines de l'âme". Et ce faisant, il atteint lui-même à la poésie. En voici un large extrait:

Pour moi, le Graal a pris la forme de deux nébuleuses : la Nébuleuse du cœur et la Nébuleuse de l'âme.

Mon vertige vous indiffère ? Vous voulez du scientifique, du vrai, et surtout ni poésie ni littérature ? Bon, comme vous voudrez...

A première vue, rien de vraiment poétique là-dedans : vastes concentrations de gaz et de poussières où des étoiles se sont formées, ces deux nébuleuses répondent aux doux noms d'IC 1805 et IC 1848 tirés des « Index Catalogues » de John Louis Emil Dreyer, astronome danois friand du climat irlandais et grand collectionneur d'amas d'étoiles (1852-1926).

 Plus précisément, il s'agit de deux nébuleuses brillantes à émission dont la première est située à 6150 années lumière de la terre et mesure 180 années lumière dans sa plus grande longueur tandis que l'autre se trouve à 6550 années lumière et s'étend sur 200 années lumière. Ces objets célestes nichent dans le cinquième des six bras de notre galaxie (« le bras de Persée »).

Trop scientifique ? Je vous fais pourtant grâce des ascensions, déclinaisons, positions galactiques et autre taille angulaire de la nébuleuse en minutes d'arc...

Vous êtes content du résultat ? Pas moi : science sans désir ne serait-elle pas ruine de l'esprit ? Peut-on se contenter de passer son chemin en faisant table rase du sens poétique de la vie ? Peut-on lire les catalogues d'astronomie en dédaignant les dénominations littéraires des objets célestes ? Évidemment non.

Je me suis donc demandé si les « Index Catalogues » n'avaient pas produit, par le seul effet de leur sécheresse sidérale, un résultat proprement aberrant : installer la pensée artistique au cœur de notre galaxie.

La consultation d'extraordinaires photographies de cette zone de l'univers m'a convaincue du contraire : la nébuleuse IC 1805 a vraiment la forme d'un cœur même si  la taille de l'organe effraie l'imagination (180 années lumière soit 55,21 parsecs soit 1,703.1015 km ou encore un million sept cent trois mille milliards de kilomètres...).

Mais quid de la seconde ? Comment représenter cette âme rétive à toute description ?

Au sein des amas d'étoiles, la pensée poétique rejoint l'anthropomorphisme scientifique car la Nébuleuse de l'âme porte aussi le nom de « Nébuleuse du fœtus ».

Forme d'un enfant dans le ventre de sa mère, forme d'un enfant dans le ventre de l'espace sidéral, l'âme c'est le vivant rejoignant l'infini...



L’écriture comme un miroir du monde…


Je découvre souvent en lisant des blogs ou des chroniques des textes qui me parlent, que je trouve intéressants, dont j'aime l'idée et l'écriture. J'ai envie de les conserver pour les relire. J'ai parfois envie aussi d'y répondre pour dire mon accord ou mon désaccord, pour noter mes réaction personnelles, bref, j'ai décidé de "collectionner" pour réfléchir ou réagir. Il s'agit d'une sorte de recueil dont j'aurai glané les feuilles de-ci, de-là et que je retrouverai dans Ma Librairie.



                                           L'écriture comme un miroir du monde


J'ai lu dans le blog de Chantal Serrières :  Ecritures du monde cette belle définition de l'écriture :

Miroir promené  tout au long du chemin, à la manière de Stendhal nous relatant la “Chronique de 1830″, dans “Le rouge et le noir”, elle n’est autre que le reflet à l’infini de nous-mêmes. Chaque événement politique d’hier et d’aujourd’hui, chaque avancée dans le futur, chaque fait divers, chaque lieu et chemin empruntés, chacun de nos états-d’âme, se reflètent et bougent à travers  les signes tracés qui les transcrivent.

 Finalement, et pour en revenir à la question initiale, le seul pouvoir de la littérature, n’est-il-pas de réfléchir le monde pour mieux nous en consoler?